Un jour autour du monde

Jour 3 – De Dijon à Nuit Saint Georges

Réveil et petit déjeuner avec mon ami Dany chez qui j’ai passé la nuit. Après le petit déjeuner, il profite d’aller me chercher du pain, pour me ramener le journal sur lequel un article est publié sur mon voyage.

Cette bonne nouvelle lue, je profites de son garage afin de changer le câble de mon dérailleur, heureusement il lui en restait un au fond de son garage. Sans cela, il me paraissait compliqué d’aller demander un câble à un vélociste gratuitement. Je profite de cette instant mécanique afin de procéder à quelques ajustements sur mon vélo pour lequel je n’avais pas pu tester auparavant. Ce retour temporaire sur Dijon reste donc bénéfique et en corrélation avec mon projet.

Je pars donc sous la pluie en empruntant la route des Grands Crus.

Je profite d’un abris bus à Fixin afin de faire une pause et me sécher rapidement. Deuxième arrêt chez Philippe Leclerc, viticulteur chez qui j’ai vendangé l’année passée. Sa femme Stéphanie m’écoute attentivement et m’offre volontiers un thé tout en me faisant découvrir des noix du Brésil.

Je reprend le vélo et continu jusqu’au Clos de Vougeot qui est le lieu de production en vin de l’abbaye de Citeaux, abbaye disparue avec la révolution Française.

Je pousse jusqu’à Nuit Saint Georges où je décide faire étape pour la journée. Rapide tour dans la ville je profite de l’Office de Tourisme afin de leur demander des terrains où planter ma tente.

Je terminerais donc ma course dans le jardin de Kaya, Réunionnais de 62 ans qui m’invite chez lui les bras ouverts. Gêné il enfourche à son tour son vélo afin de préparer un repas ce soir, ce sera tagliatelles avec une fondue de poireau. Je profite qu’il prépare le repas afin de prendre une douche chaude (eau chauffée sur le feu) avec vue sur le vignoble. Nous discutons une bonne partie de la soirée, il m’explique que pour rien au monde il ne retournerai en appartement, il vit sans eau courante ni électricité, il se contente du peu qu’il gagne à droite à gauche et ce que lui offre la nature, ici rien ne se perd. Il me laissera d’ailleurs quelques conseils pour continuer mon voyage. Nous allons nous couché, puis le lendemain matin alors que je commence à plier mes bagages Kaya repars en ville chercher des oeufs, du fromage et de la charcuterie ; pour lui il me rend le repas qu’on lui a offert en Suisse il y a plusieurs années.