Aujourd’hui c’est une courte étape puisque je reste à la maison ce soir. Je profite de la matinée afin de vérifier les mises à jours sur l’ordinateur des parents, et faire divers petits travaux. En milieu de matinée je commence la rédaction des articles, difficile d’associer travail quand on est avec la famille, les discussions viennent souvent perturbé le rythme de travail. Après un bon repas dont j’ai d’ailleurs bien profité, et une bonne sieste, il est difficile de se motiver pour faire ses dernier kilomètres jusqu’à Auxerre. Cette voie romaine emprunté déjà la veille n’est pas agréable, la route offre une bien trop grande adhérence ce qui semble freiné seul mon vélo. Me voilà le long du canal, puis à Vaux les indications s’arrêtent, je commence alors par emprunter le chemin indiqué sur ma carte, la route n’est pas entretenue, je fais alors demi tour afin de changer de rive en traversant l’Yonne dans ce village. J’arriverais alors sur les quais d’Auxerre magnifiques en cette belle journée où m’attendent mes parents pour boire un coup. La cathédrale domine la ville et la rivière. La soirée arrive, nous rentrons chacun avec notre propre moyen de transport, moi toujours à vélo, eux en voiture.
Version détaillée de l’article :
Le réveil et toujours aussi matinal, je profite toujours des premiers rayons de soleil afin de vivre en fonction de ce que peux nous offrir au maximum une journée. Je raconte mes aventures à mes parents, et je leur offre un coup de main pour quelques travaux dans la maison familiale : mise à jour de l’ordinateur, branchement électrique d’un nouveau radiateur, remise en état d’une télécommande de portail. Je prend maintenant mon ordinateur afin de m’installer dehors, je dois récupérer à nouveau mon retard sur les articles, pris ces derniers jours. La matinée avance vite, je discute, il est difficile de travailler lorsque l’on vient voir la famille, j’ai toujours envie d’aller discuter avec eux. Arrive l’heure du repas, nous prenons l’apéro pour fêter mon anniversaire j’abuserais de ce sauté de veau aux olives préparé par la maman puis de ce diplomate au rhum avant de prendre un digestif. Je finis alors allongé sur le canapé du salon, à faire une sieste. J’ai du mal à me motiver, je ne veux pas reprendre mon vélo pour faire ses derniers kilomètres jusqu’à Auxerre, j’hésite me disant que je les ferais le lendemain, puis je me lance. Je prépare alors mes affaires, mes parents me rejoindront sur les quais de la ville pour boire un coup tous ensemble. Mon vélo éuipé uniquement de la sacoche de guidon, je reprend alors cette voie romaine toujours avec ce gilet jaune fluo sur les épaules, le bitume de la route à l’air de retenir mon vélo qui n’avance pas. A moins que j’ai peut être abusé de ce dernier repas, et que je suis lourd. J’ai rejoins l’Yonne, les abords du fleuve sont tranquilles et agréable. C’est fais j’ai dépassé les 5 000 km sur le compteur du vélo depuis que j’ai l’ai acheté il y a quelques années. J’arrive maintenant à Vaux, plus aucune indication de la route à prendre, ici chacun fais comme bon lui semble, je regarde alors ma carte il faut que je continu sur la rive droite. Je fais quelques kilomètres, toujours aucune indication, la route n’est pas entretenu et est même désagréable à vélo, elle correspond pourtant avec le tracé sur la carte, connaissant bien le coin. Je fais alors demi tour afin de traverser la rivière dans ce village, je préfère l’autre rive sachant que je rejoindrais plus loin le chemin de halage. Me voilà alors sur la rive gauche désormais, après quelque kilomètres en commun avec les voitures le chemin de halage est plus serein et calme. Je croise un pécheur qui relâche à l’eau une belle brème, trop d’arêtes me dit il. Me voilà maintenant dans le parc de l’arbre sec ou je retrouve mes parents, nous faisons un bout de route ensemble jusqu’aux quais de la ville afin de se poser sur la terrasse d’un café. La cathédrale domine la ville et surplombe littéralement la rivière. La vue depuis les quais est agréable, les gens se prélassent sur les pelouses. Nous buvons tous un coup puis repartons, moi à vélo, eux en voiture. Nous nous retrouvons quelques kilomètres plus loin dans la maison de famille. Ce soir je n’ai pas faim, trop mangé ce midi, mais je profite toutefois de ces quelques fraises du jardin, des guerrières qui ont survécus au gel de ce début du mois de Mai. Je me remet au travail, je commence la rédaction des versions longues de mes journées précédentes, fatigués à minuit je ne ferais que la rédaction de la journée jusqu’à Clamecy. Je monte alors me coucher, et ce soir aussi, à peine allongé que je dors déjà.
Et bien dis donc, que de coups de pédales donnés en si peu de temps, et que de kilomètres effectués... tu as bien fait de repartir, quel courage ! Et que de belles photos aussi ! Pour quelqu'un qui se dit timide tu t'en sors plutôt pas mal je trouve !! Vas-tu réussir à t'arrêter finalement, j'ai l'impression que tu prends goût à tout cela ! Je ne sais pas ce que tu as prévu de faire encore mais profite bien... Bon courage pour la suite...