40 jours, c’est le nombre de jours qu’il m’aura fallu en selle pour arriver à Venise depuis Sofia, la capitale bulgare. Des joies, des difficultés, pas mal de soleil, quelques jours de repos dans plusieurs villes.
Des traversées donc plus ou moins lentes en fonction de mon moral, mon humeur, les difficultés, la beauté ou la routine des paysages.
Parti le 15 juillet avec le soleil, mon arrivée au milieu des lagunes se fais sous la pluie le 31 août.
Le coronavirus, ne m’aura bloqué qu’une seule journée entre l’Albanie et le Monténégro, le temps d’acheter un test négatif dans un pseudo laboratoire, le pays est sur le podium européen pour blanchir l’argent, ce qui est drole c’est que je n’ai jamais vu autant de laverie pour automobile dans un pays.
La Slovénie également avait une restriction mais non annoncée à l’entrée du pays, j’avais 12h pour le traversé sans contrôle lors de la sortie du pays.
Ce voyage n’étais pas fais dans la même optique que l’an passé, ce qui m’a d’ailleurs habitué, avec la chaleur, au confort d’une douche tous les jours.
Aujourd’hui je suis à Venise depuis une semaine. Je commence à poser des réflexions sur la suite du trajet et comme tout voyageur sur le long court au retour définitif car il ne faut pas se le cacher le Covid19 a renverser beaucoup de plan.
Je suis heureux d’avoir pu faire tout ce trajet à vélo sans aucun jour de pluie pratiquement (peut être 2 ou 3 sur ce mois et demi), je dois ensuite continuer sur Florence et les Cinq Terres en Italie puis remonter le Rhône depuis le delta afin de rejoindre Dijon.
Quelques photos plus bas (désolé pas encore de légende) des paysages et villes traversées.
Bravo François et merci pour ces nouvelles nouvelles :) J'avais peur que tu sois bloqué par le COVI, apparemment ... tu gères! On pense souvent à toi, je t'embrasse, Sophie Reboud