Après la rédaction de mon article hier, me voilà embarqué dans une voiture, puisque mon hôte Laurent doit rejoindre sa sœur à 20 km pour prendre l’apéro. On reste peu de temps avant de revenir, pour passer la nuit.
Réveil après une bonne nuit, je commence à me poser des questions si j’aurais le cran d’aller au bout de mon projet. J’ai quelques doutes à savoir si je pourrais surmonter le froid dehors et la pluie, si jamais je ne trouve pas de logis pour m’accueillir. Suis je vraiment un aventurier ? N’est il pas plus simple de faire le tour de Bourgogne en choisissant des gîtes ou campings pour mes étapes, et acheter la nourriture comme tout le monde dans des grandes surfaces ? Difficile de quitter le confort que nous avions eu jusqu’à présent. Tout nous semble impossible à faire sans.
Petit déjeuner avec Laurent avant qu’il reparte travailler à Dijon.
Une fois parti, je profites de ces moments de doutes et de solitude pour voir comment le ciel nuageux évolue (à la pluie ou ciel dégagé) et prendre ma trousse de couture (oui Sophie, je l’ai emmené avec moi) pour poser des boutons pressions sur le bas de mon pantalon trop grand et trop large. N’ayant pas eu ou pas pris le temps avant de partir je m’attelle à cette tâche. Je ne ferais qu’une jambe afin de vérifier si le bouton tient correctement et qu’il est bien placé avant de faire pareil pour l’autre jambe dès qu’un instant me le permettra.
L’atelier couture étant terminé, je profites des quelques rayons de soleil pour prendre mes affaires et les installer sur le vélo pour partir direction Nuit St Georges en passant par Velars-Fontaine oû je me suis arrêté pour voir ce qu’il se passait sur mon dérailleur de plateau, impossible de passer sur le 3e plateaux utile dans les descentes. Je veux donc régler les vis du dérailleur, mais je me rends compte que je n’ai plus mes outils multifonction, bien que je viens de fouiller mes sacoches.
Sans ces accessoires indispensables, je décide de continuer la route pour m’arrêter à nouveau car je ne comprend pas le soucis sur mon dérailleur. En le regardant de plus près, je me rends compte que le câble du dérailleur s’est fendue sur une moitié.
Ce soucis technique me préoccupe, je fais donc une pause sous un préau à coté d’un parking à Nuits St Georges. Je vide entièrement toute mes sacoches afin de trouver mes outils multifonctions ou il y a des tournevis, clés 6 pans. Malheureusement je ne trouve rien.
Afin de rester le plus possible dans le thème du projet, j’appelle un ami (merci Jean-Pierre) afin de savoir s’il peux m’héberger chez lui, je profiterais de cette occasion pour récupérer mes outils que j’ai dû oublier de charger sur mon vélo.
Je le rejoins donc à côté de Dijon afin de l’aider à poser des chemins de câbles dans le local de répète du groupe Elyps. Une fois les travaux finis, je repars à vélo tandis que mon ami rentre en voiture.
Un repas dans le ventre, je profite également d’une bonne douche chaude. Je laisse mon pote Dany fouiller dans mes sacoches en vue de retrouver mon sésame, après tout il aura certainement plus de chance que moi pour retrouver mes outils. D’autant plus qu’il me manque d’autres outils, puisque je ne retrouve plus mes mousquetons et mes pinces à pantalons. Tout cela est bizarre, je ne peux pas avoir perdu juste ça ou que quelqu’un ait préféré récupérer çà plutôt qu’autre chose. Le tout est de savoir ou cela a été rangé dans les sacoches.
Bonne nouvelle, mon ami Dany viens de retrouver tous mes outils, il me montre la poche intérieure de la sacoche arrière.
Demain je repars par la route des Grands Crus.
Hello François, J'avais bien vu sur la photo du Bien Public que tu n'avais pas fait tes travaux de couture ! Bon courage pour ton périple. Bises. Sophie
Courage : faut tenir bon, ça vaut le coup :) !
Au moins hier soir et cette nuit tu as bien mangé et bien dormis.
Dommage que je n'avais pas un second câble de dérailleur à te laisser. Mais au moins tu as des fonds de jantes adhésifs.
Bon courage, je suis parti ce matin (02/05/2017) d'Aiserey proche de Dijon pour rejoindre Ecuisses (71)... Aujourd'hui vraiment un temps pourri frais et très humide... Demain je continue sur Paray le Monial !
Merci. Bonne route à toi. Je vais surement aller à l'abbaye de Clairveau aujourd'hui.