Il y a toujours ces questions que l’on se pose lorsqu’on abandonne un projet.
Tout d’abords il y’a plusieurs raisons qui ont fait que j’ai voulu abandonner ce tour de bourgogne. En voyant la météo pour les 15 prochains jours sur le parcours que j’allais emprunter, cela m’à fortement baissé le moral. En plus de cela on peut ajouter le fait que je n’ai pas réussi à trouver de logements à Pulligny-Montrachets, au café les gens ne sont pas d’ici, dans le restaurant les gens ne savent pas, dans les maisons personne ne répond ou sinon les parents ne sont pas là. Un viticulteurs dans le village suivant à bien voulu me répondre, mais « nous ne faisons pas ce genre de chose », j’ai donc bien compris qu’ils n voulaient me laisser me démerder sous la pluie et qu’aider quelqu’un ne l’intéressait absolument pas. L’option de facilité s’est donc imposée d’elle même : rentrer à Dijon par le train avec mon joker : une carte bancaire que j’avais glissé au fond d’une sacoche en cas de gros pépins. C’est fini j’ai craqué.
Alors j’aurais pu retourner à Volnay demander aux vignerons, rencontrés le matin, de l’aide, mais je ne m’en sentais pas suffisamment puissant pour refaire ces kilomètres déjà fais.
J’ai pensé durant cette nuit chez moi que je pouvais faire appel au woofing pendant ces épisodes de pluies, pensées que je n’ai pas eu à l’idée sur le moment.
En tout cas je suis fixé, je ne suis pas près pour le moment à voyager de cette manière : aller sonner chez des gens en filmant mon voyage, déballer tout mon matériel chez des gens qui n’ont pas grand chose et qui m’invite gracieusement.
Une chose est sûre, je retenterais l’aventure mais différemment, en faisant par exemple du couchsurfing (habitant qui met à disposition une place de couchage et sa douche) ou du woofing (logis et couvert offert en échange de travail dans une ferme ou une exploitation maraîchère par exemple). mais cela se prépare un minimum.
De cette expérience je pourrai retenir que le projet était trop prématuré pour ma part. J’ai voulu en faire trop d’un coup. Cela doit se faire au fur et à mesure, c’est pourquoi je vais adapter la suite de ce tour de Bourgogne selon mes propres capacités.
Lorsque l’on se trouve au pied du mur, la seule possibilité pour le franchir est de préparer son échelle barreau par barreau.
Après que le dérailleur ait déraillé c'est le mauvais temps qui a fait des siennes! Vous avez été courageux et opiniâtre mais tout s'est ligué contre ce projet, dont l'accueil peu chaleureux des gens. Vous devez être à Dijon maintenant. C'est une bonne expérience,loin d'être négative. Vous saurez comment procéder la prochaine fois si il y a lieu! Nous espérons vous revoir bientôt. Bien amicalement. Jean et Jacqueline
Je suis d'ailleurs reparti, j'ai repris le train pour Chagny, j'e suis actuellement du côté d'Auxerre que j'ai rejoins en passant par Paray-le-Monial et Decize. JE ne voulais pas abandonner si vite, surtout pas à cause de ces jours de pluie maintenant derrière nous. A bientôt, au plaisir de se revoir et d'en parler de vive voix.