Départ du parking de la briquetterie à 7h30, une nappe brumeuse se forme légèrement au dessus du canal. Je reviens sur mes roues quelques centaines de mètres afin de rejoindre la vélo-route, qui quitte le canal, je la prendrais d’ailleurs qu’une partie afin de pouvoir profiter des abords du canal beaucoup plus plats et plus faciles. Je le rejoins à Palinges en empruntant toujours cette route qui le longe, et je rejoins la voie verte quelques kilomètres avant Paray le Monial.
Je profite du parc de la ville afin de rédiger mon article de la veille et envoyer les photos, je me rends compte également que je n’ai pas repris ma souris pour utiliser sur le pc (beaucoup plus pratique pour naviguer dans les photos, mais je vais m’y faire au fur et à mesure du temps). Même si je ne les ai pas utilisé, les toilettes de la ville dans le parc ont l’air propre, les WC ne manquent pas et il y a même plusieurs lavabos pour faire un brun de toilette. Je fais un tour de la ville dommage l’office de tourisme est fermée entre midi et 13h30, le centre ville est sympathique et de style médiévale, la basilique superbe, direction maintenant Digoin par la voie verte le long des derniers kilomètres du Canal du Centre au cours de laquelle je profite d’un coin ombragé afin de faire une courte sieste tout en attendant que la tente sèche au soleil, puis je passe à nouveau sur un pont basculant qui semble être celui-ci manuel.
En arrivant à Digoin, je vois mon premier panneau de l’eurovélo 6 (vélo-route de 3 500 km qui rejoins Saint-Nazaire à côté de Nantes jusqu’à la Mer Noire), la ville n’offre rien d’exceptionnelle après un passage à Paray-le-Monial mis à part une église. Je discute avec un couple de retraités de la région que je croise à l’entrée de la ville et que je reverrai à nouveau à la sortie. Je cherche l’office de tourisme, je veux remplir mes gourdes, les toilettes de la ville sont au sein même de leur bâtiment, elles sont donc fermées en même temps que l’office de tourisme.
Je passerai à Digoin, pour la première fois de ma vie, sur un pont canal, celui-ci surplombe la Loire. Nous abandonnons le Canal du Centre pour laisser place au Canal transversal de la Loire, plus large.
J’avale maintenant les kilomètres et me voilà à Pierrefitte-sur-Loire, je fais la rencontre de Gérard, un marcheur parti de Marseille afin de rejoindre la source de la Loire jusqu’à son embouchure. Je retiendrai sa citation « Nous risquons plus de recevoir une main tendu qu’un cailloux », ce qui est absolument vrai, puisque mis à part un refus lors d’une demande on ne risque guère plus. Comme il dit aussi, il serai appréciable d’avoir des genres de refuge tous les 20 km afin de pouvoir appeler ça une réelle vélo-route touristique, plutôt que de tracer uniquement une route bitumé. Toutefois la première étape est là, à nous de faire des propositions par la suite afin d’améliorer ces nouveaux itinéraires, comme également ajouter des points d’eau régulièrement « ce sont des énarques qui n’ont jamais pris ces itinéraires qui nous ont pondu ça ». Tout ceci après réflexion nous enleverrai le contact que nous pouvons avoir afin de demander de l’eau, il a du pour et du contre, un éclusier peut aussi passer sa journée à remplir les gourdes des cycliste et randonneurs. Gérard cherche son gîte (15€ la nuit) je lui indique une bâtisse en bord de canal mais semble ne pas correspondre aux photos, il s’avérera au final que c’est bien celui-ci, je le laisse continuer sa route.
Petit arrêt donc à Pierrefitte-sur-Loire (comme me l’ont indiqué le couple à Digoin), où je trouve une épicerie afin d’acheter une baguette et un saucisson, je n’ai pas beaucoup mangé durant cette journée et la faim risque de se faire sentir dans les prochaines heures. Je me rends compte qu’en passant une journée à faire du vélo, nous ne ressentons pas plus la faim que cela, le temps de trouver un endroit où pique-niquer, et c’est passé.
Je redonne quelques coups de pédales jusqu’à Diou. J’ai rejoins la Loire où je profite d’un coin à l’abri des regards afin de prendre une douche. Je sors mon sceau pliant avec la ficelle que j’ai mise la veille afin de prendre l’eau de surface un peu plus loin que celle du rivage. Un train passe, je sais maintenant que la voie ferrée est toujours utilisée, pas grave j’avais presque terminé.
Je remonte en selle et je reprends la voie verte le long du canal de la Loire (elle quitte ici l’eurovélo 6), après 1 ou 2 km j’aperçois 3 personnes faisant un barbecue et je leurs demande si l’une d’elle est propriétaire de ce terrain en bord du canal. Dans l’affirmative je leur demande également si je peux poser ma tente, aucun soucis.
Je passe donc la nuit ici tout près du canal avec des risques de rosée pour le lendemain, mais le coin est tranquille, je n’attendrai pas longtemps d’ailleurs afin de fermer l’œil, non pas à cause de la fatigue mais pour être debout à l’aurore.
L’étape du jour est terminée.
Salut François, Alors ça y est, je vois que tu es reparti, et avec le soleil en plus, c'est super ! Il me semble reconnaître sur tes photos la basilique de Paray et le pont canal de Digoin !! Les promenades dans ces coins sous le soleil sont vraiment agréables. Et traîner au bord de la Loire est sympa ! Profite des ces moments... Bon courage pour tes prochains coups de pédales !
Hello Armelle, effectivement j'ai adoré longer la Loire déjà bien large à Digoin, je ne pensais pas qu'elle le serait autant. Comme tu dis ces coin sont vraiment agréable, les gens aussi d'ailleurs, ou tout du moins plus ouvert au dialogue.